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VIDEO BRESIL # Les secrets de la mandarine biodynamique chez ECOCITRUS, coopérative de producteurs de mandarines/oranges bio et équitable

VIDEO BRESIL # Les secrets de la mandarine biodynamique chez ECOCITRUS, coopérative de producteurs de mandarines/oranges bio et équitable

Hola,
Début avril 2019, la Permaculture Family était en visite chez ECOCITRUS, une coopérative de producteurs d’oranges et de mandarines créée il y a plus de 20 ans. Grâce au développement des marchés biologique et commerce équitable, ECOCITRUS compte désormais 100 producteurs autour de la ville de Montenegro, à 70 km au nord ouest de Porto Alegre, dans la région de Rio Grande do Sul, Sud Brésil.

Nous avons eu la chance de participer aux activités du moment:
récolte des mandarines vertes avec Ernesto,
– découverte du fonctionnement de la maison bioclimatique de Ignacio,
– élaboration de mixtures biodynamiques avec João et sa femme,
– visite du site agrotouristique de la ferme Casa do Atofona de Martín et pour finir
– visite de l’usine de fabrication des huiles essentielles de mandarines vertes.

De bons moments à partager. Pour plus d’infos sur Ecocitrus : http://ecocitrus.com.br/
Merci à toute l’équipe de Ecocitrus pour son accueil chaleureux.

Bon visionnage
N’hésitez pas à laisser un commentaire.

La Permaculture Family

#21# BRESIL, des chutes d’Iguazu à São Paulo en passant par la région des mandarines biodynamiques !

#21# BRESIL, des chutes d’Iguazu à São Paulo en passant par la région des mandarines biodynamiques !

Le 10 avril 2019

#21# BRESIL, des chutes d’Iguazu à Sao Paulo en passant par la région des mandarines biodynamiques !

Nous arrivons en bus à Ciudad del Este au Paraguay dernière ville avant de passer au Brésil. La ville grouille d’agitation et les véhicules se croisent dans tous les sens. Nous montons dans un bus qui indique Foz do Iguazu, la ville située de l’autre côté du pont au Brésil…A priori ici pas besoin de tamponner son passeport pour passer, on peut entrer et sortir librement !?! c’est bien la première fois depuis notre départ du tour du monde. Toutefois au moment d’entrée sur le pont de l’amitié, une petite guitoune indique « migración » alors on hésite, puis on fait stopper le bus de force ! Le chauffeur n’est pas content car on lui fait perdre du temps et aussi aux passagers !!! Sitôt descendus, le bus part en trombe. Nous nous retrouvons seuls au poste. Le douanier salut notre honnêteté car pour sortir du Brésil en avion, il faut effectivement un tampon d’entrée du Brésil et donc de sortie du Paraguay ! Ensuite, il faudra attendre 45 minutes pour qu’un bus veuille bien nous faire traverser le pont qui fait la frontière avec le Brésil. Arrivés au poste frontière, idem, on doit négocier avec le chauffeur du bus pour un arrêt. Il nous « jette » sur le trottoir et repart bruyamment…Un tampon à l’immigration brésilienne et nous voilà enfin au Brésil 😉 !

La frontière fourmille de véhicules…mais là, comble de tout, pas de bus, pas de taxi au poste ! Alors nous sommes à pied avec nos 45 kg de bagages sur le dos ! Parfois le voyage prend des allures de défi. En effet 2 km de marche nous attendent pour trouver notre petite maison brésilienne. La chaleur et la fatigue nous assaillent ! Pourtant, il nous faut chercher notre logis ! Le tour monde est parfois harassant ! Une fois arrivés dans notre gîte à Foz de Iguazu, il nous faut repartir faire des courses dans cette ville que nous ne connaissons pas. Bien sûr, nous avons l’habitude : trouver un marché, comparer les prix et les aliments… c’est le quotidien. Mais là, pas de chance, tous les commerces sont fermés à 17h ! Nous ne sommes pas récompensés de notre longue marche. Finalement, à force persévérance, nous trouverons des œufs et une bouteille d’eau ce qui est vital pour nous car en Amérique latine, l’eau du robinet n’est pas potable. Après 2h de marche nous rentrons à notre logis, épuisés mais heureux : nous allons manger et dormir, enfin !

Nous découvrons la force de nos fils dans les moments difficiles, ils avancent et nous aident à trouver le chemin lorsque nous sommes perdus ! Louis et Esteban nous facilitent bien les choses et ici nous les remercions. Nous sommes dans la petite ville de FOZ de IGUAZU (350000 habitants, c’est petit pour le Brésil 😊). Demain, nous allons découvrir les chutes d’eau mythiques de la cité ! L’excitation est à son comble. Ce sont les plus grandes chutes d’eau d’Amérique Latine, cela va être un grand moment du tour du monde !

Foz do Iguazu : les plus grandes chutes d’Amérique !

Situées au Nord-Est de l’Argentine, au cœur de la forêt tropicale à la frontière du Brésil et du Paraguay, “les chutes d’Iguazu” est un des plus beaux sites naturels au monde. Classées par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’Humanité, les cascades forment un demi-cercle de 2500 mètres de long, atteignant jusqu’à 80 mètres de hauteurs où l’eau se déverse dans un rugissement qui s’entend à plusieurs kilomètres.
Le spectacle qui se déploie sous nos yeux médusés est surréaliste. Nous contemplerons plusieurs heures une jungle tropicale verdoyante qui fourmille d’animaux. Nous sommes fascinés !

Enfin, nous escaladons les sentiers et les ponts suspendus qui dominent les chutes. Nous voilà arrosés par les majestueuses cascades !  Certes, nous aurions pu nous protéger avec nos manteaux de pluie mais la rencontre aurait été moins romantique, non ?

Les chutes d’Iguazu sont immanquablement l’un des sites les plus spectaculaires que l’on peut visiter en Argentine et au Brésil ! Tout au long de notre excursion, nous avons contemplé l’Argentine en face, pays qui n’a pu faire partie du programme.
Nous nous sommes imaginés la surprise des indiens Guaranis, lorsqu’ils ont découvert ces chutes au 16ème siècle. Si vous vous rendez un jour au Brésil ou en Argentine, les chutes d’Iguazu sont tout simplement incontournables !

Après quelques recherches, 3 grandes chutes d’eau sont comparables dans le monde. Les chutes d’Iguazu (en Amérique du Sud), les chutes Victoria (en Afrique, entre la Zambie et le Zimbabwe) et les chutes du Niagara (en Amérique du Nord, entre États-Unis et Canada). Dans un vote planétaire organisé par l’UNESCO, seules les chutes d’Iguazu ont été retenues. Les chutes d’Iguazu se trouvent ainsi dans le même classement final des 7 merveilles du monde version nature avec la Baie d’Halong (Viêtnam), l’Amazone (brésil), l’île Jeju de Komodo (Indonésie), la montagne de Table (Afrique du Sud). Il nous reste de nombreux lieux à découvrir !

Nous rentrons époustouflés par ce ballet de cascades et commençons déjà à préparer notre voyage vers Porto Alegre.

Porto Alegre: 1er forum social mondial en 2001 et ça continue 😊

Tout le monde a entendu parler de cette ville mythique qui a reçu le 1er forum social mondial à partir de 2001. Ce forum international réunit les organisations du monde entier sensibles à la cause altermondialiste (« Un autre monde est possible »). Traitant des principaux sujets de préoccupation de la société civile en rapport avec la mondialisation, cet événement se présente comme une alternative sociale au Forum économique mondial qui se déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse. Avec 1,6 million d’habitants, c’est aussi la capitale de l’Etat de Rio Grande do Sul, grand comme plus de la moitié de la France.

Nous avons déambulé dans la ville sous un soleil radieux sur la corniche au bord du Rio Jacui. Un petit tour dans différents musées dont le musée d’art moderne et le mémorial de Rio Grande do Sul qui raconte l’histoire de la région. Le processus de création de Porto Alegre est le fait de l’installation successive d’éleveurs de bétail  (XIII siècle), de colons portugais des Açores (1752), d’esclaves africains, d’aventuriers et d’immigrants allemands, italiens et polonais (entre 1820 et 1890), entre autres nombreuses nationalités présentes, qui se sont appropriées les terres indigènes. Ce sont leurs croyances, légendes, habitudes, coutumes et technologies qui ont formé la mosaïque culturelle qui fait la Porto Alegre du XXI siècle.

Après quelques jours de repos, nous quittons la ville pour la campagne à Montenegro à 1 heure à l’intérieur des terres.

ECOCITRUS : le paradis des mandarines bio, biodynamiques et équitables

A Montenegro, tout le monde connaît Ecocitrus. Ce n’est pas seulement une coopérative de producteurs d’oranges et de mandarines, c’est une aventure humaine qui dure depuis plus de 20 ans autour de l’agriculture biologique et surtout biodynamique. C’est la seule coopérative au Brésil qui propose des jus d’orange et de mandarines biologiques versus les grandes exploitations d’agrumes du pays systématiquement traitées aux produits chimiques. Quel bonheur de goûter un bon pur jus de mandarine bio 😊. Les enfants ont beaucoup apprécié les visites !

Nous avons donc passé quelques jours avec les pionniers brésiliens dans le domaine.

Nous avons commencé par la récolte des mandarines vertes chez Ignacio. Pourquoi récolte-t-on des mandarines avant maturité (normalement mûres en juin) ? car Ecocitrus produit aussi dans son usine des huiles essentielles à partir du zest. Les enfants remarquent qu’ici contrairement aux producteurs du Guatemala ou du Honduras, ceux du Brésil possèdent des petits tracteurs pour les aider dans leurs activités ! et qu’ici 10 ha de terre, c’est le minimum pour survivre au Sud du Brésil. C’est avec entrain que nous cueillons une à une les mandarines, c’est ce qu’on appelle la cueillette sélective contrairement aux cueillettes intégrales des grandes exploitations. Chez Ecocitrus plutôt que le profit, on recherche donc bien la qualité du produit dans le respect le plus total de la nature.

Ignacio nous fait ensuite visiter sa maison pas comme les autres. C’est une sorte de maison bioclimatique en pierre naturelle intérieure et extérieure sans revêtement. Mais le plus intelligent, c’est le toit végétalisé. Toute la toiture est recouverte de 14 cm de terre en pelouse et fleurs. C’est comme une terrasse, on s’y installe pour boire notre jus de mandarine pendant un petit survol de l’édifice en drone.

Nous irons aussi visiter le site de Juao qui travaille en biodynamie depuis 25 ans. Dès l’entrée de la ferme, on observe les mixtures en préparation et le matériel. Les enfants posent beaucoup de questions car ce n’est pas courant. Ici, en soulevant le couvercle des bassines, on découvre les macérations : tiges et fleurs de prêles dans l’eau depuis 6 mois pour développer les champignons bénéfiques, plus loin mélange de terre, poudre de roches et bouses de vache. Puis on rentre dans une autre salle pour une séance de bio dynamisation. A l’aide d’un bâton suspendu à une poutre, Esteban malaxe de longues minutes. Ensuite, nous aiderons la femme de Juao à appliquer la mixture à l’aide d’un pinceau sur le bout des branches de mandariniers fraichement coupées pour éviter le développement de champignons indésirables au niveau de la partie découverte suite à l’élagage. Ils nous donneront beaucoup d’autres conseils pour la conduite en arboriculture 😊.

Dans des caisses, des os de têtes de vaches et des cornes attendent d’être employés lors de la prochaine séance collective qui se tient une fois par mois avec le groupe composé des producteurs des alentours. En effet, la biodynamie requiert de solides connaissances et de longues heures de préparations des mixtures. Aussi le groupe est essentiel et indispensable.

On a aussi beaucoup parlé avec Daniel, l’agronome de Ecocitrus passionné de biodynamie. C’est lui qui anime le groupe une fois par mois. Il nous a expliqué les actions à réaliser ou non en fonction des lunes ascendantes ou descendantes. Beaucoup d’informations donc mais à mettre en pratique surtout 😊.

Nous passerons du temps avec Martín, à la Casa do Atafona, à parler de l’histoire de la région. L’arbre généalogique est complet avec tous les descendants allemands. Ici, dans cette ferme permaculturelle, c’est l’agrotourisme et tout est fait pour accueillir le public pour les fins de semaines ou les mariages. Une vraie ferme d’autrefois avec toutes les installations rénovées dont la roue à eau qui alimente encore en électricité la ferme, les toboggans à eau sur bâches, la pêche, l’atelier de fabrication des fromages de vaches, le pressoir à canne à sucre,… La ferme est inscrite dans le circuit des saveurs et des savoirs de la région.

On finira le séjour par la visite de l’usine de production d’huiles essentielles de mandarines de Ecocitrus. Un grand tambour racle la peau des mandarines (zeste) entrainée par de l’eau froide traitée. Puis une centrifugeuse sépare l’huile essentielle de l’eau. Tout simplement ! Tout le processus est réalisé à froid. L’odeur agréable et enivrante est extrêmement prenante au nez et aux yeux. On repartira avec des échantillons de concentré à utiliser avec parcimonie en aromathérapie.

Une vidéo de notre expérience chez Ecocitrus sera bientôt en ligne !!!

Itapema, la station balnéaire pour un peu de repos

Bertin, l’ami et collègue de Stéphane a eu la gentillesse de nous prêter la maison de sa belle-famille située sur la plage d’Itapema avec vue sur l’océan Atlantique. Nous y avons passé un super moment et nous remercions chaleureusement Bertin !

Itapema est la municipalité de la région de Santa Catarina. La population y a connu la plus forte croissance entre 2001 et 2006. Et la croissance de la population est bien visible !! Des centaines et des centaines d’immeubles sont en construction partout. Lorsque nous sommes arrivés dans la nuit, on se croyait à New York. Une large avenue avec des milliers de grattes ciel éclairés, nous nous sommes sentis bien loin de nos campagnes adorées. Pour autant cette ville du littoral nord brésilien vaut le détour. Nous avons retrouvé enchanté l’océan que nous n’avions pas vu depuis le Costa Rica ! La localité d’Itapéma se situe sur une baie entourée des ramifications de la serra do Mar. Non loin subsistent encore des petits villages de pêcheurs qui maintiennent vivantes les traditions des colons açoriens qui peuplèrent la région. La culture açorienne reste présente dans le mode de vie des habitants de la localité, comme la pêche au filet selon la tradition (pesca-de-arrastão), moyen de subsistance d’une partie de la population.

Pour nous, Itapema sera aussi le temps de l’école pour Louis et Esteban. Quatre jours de devoirs et de révisions. Nous parlons peu de cette école à distance que nos enfants vivent depuis plusieurs mois. Pourtant cela occupe beaucoup de notre temps : leçon à réviser, devoir à réaliser, évaluations toutes les 3 semaines, évaluations que nous devons envoyer en France au professeur chargé de superviser la scolarité de nos fils. Nous avons dû nous improviser professeurs, exercice que nous trouvons bien difficile ! Certes nous suivons le programme scolaire classique, mais l’instruction de Louis et Esteban est largement guidée par leur curiosité, curiosité que nous tentons tant bien que mal d’exploiter via les musées, la culture et l’aventure !!

Nous étudions les sciences, l’art, l’histoire, la littérature et les mathématiques tant par nos expériences que par l’école à distance. Ainsi, le cursus scolaire avance aussi selon les destinations visitées. Par exemple en Amérique latine et plus précisément en Equateur, nous avons beaucoup exploré la thématique de la colonisation amérindienne. Certes Esteban avait une leçon sur Christophe Colomb mais il nous a semblé important de compléter cette leçon par un documentaire sur les invasions espagnole et portugaise si peu explorées par nos livres d’Histoire. Beaucoup d’expositions sur l’art pré-colombien lui ont permis de comprendre à quoi ressemblait la vie des indiens avant l’arrivée des colons. Finalement, l’école sur la route s’accorde bien avec le voyage. L’apprentissage repose sur le mouvement. Sans mouvement, la source d’apprentissage se tarit et enfants comme parents n’ont plus rien à faire. Cela demande par contre de ne pas voyager trop vite pour avoir le temps de découvrir, chercher, comprendre, rédiger et approfondir.

Avant de quittez la ville, nous avons fêté dignement les 42 ans d’Alexa dans un petit restaurant local en comité restreint :-).

São Paulo, mégalopole de 17 millions d’habitants

Voilà déjà que la fin de ce sublime voyage en Amérique latine se profile !! Sept mois de rencontres de découvertes, de joie, de peur, d’émotion, de contemplation. Nous avons vécu nos derniers moments sur le continent américain dans la sublime ville de São Paulo, la capitale économique du Brésil.

São Paulo est la plus grande ville du Brésil et de l’hémisphère sud. Elle est le centre financier et industriel du pays. La région métropolitaine de la ville compte près de 17 millions d’habitants ! Pour nous, la ville est incontournable par son envergure mais aussi par ses curiosités en grand nombre. Par curiosité, nous entendons que la ville fourmille de musées, certains possèdent des œuvres françaises et italiennes du 18ème siècle, alors évidemment nous avions envie de les découvrir ! La ville de São Paulo possède d’immenses jardins, des bijoux de verdure. Réputée en Amérique latine pour ses églises et sa cathédrale parmi les 5 plus grandes du monde, cette ville à l’occidentale nous a rappelé Paris avec sa célèbre avenue Paulista égale largement aux Champs Elysées ! São Paulo a tout d’une mégalopole occidentale, cela nous ramène doucement vers la France. Heureusement, la langue et l’ambiance latina nous rappellent que notre voyage n’est pas terminé.

Nous avions une journée pour faire le tour de la ville, c’est bien court et pourtant on a adoré ! La cathédrale de la place da Sé se situe dans le centre historique de la ville. Elle a été construite à l’époque coloniale. Imposante voire colossale, elle regroupe plusieurs bâtiments religieux qui accueillent régulièrement des processions. Monumentale, elle est le point central de São Paulo. En entrant dans la cathédrale métropolitaine, nous nous sommes sentis minuscules ! Inaugurée en 1954 à l’occasion de la commémoration du quadri centenaire de la création de la ville, l’achèvement de la cathédrale date de 1970. Les cinq nefs de cet édifice de style néogothique peuvent accueillir plus de 8000 fidèles. Elle mesure 111 mètres de long, comporte deux tours de 97 mètres de haut, et sa coupole magistrale est soutenue par 12 colonnes. Il est dit que son orgue d’origine italienne est le plus grand de toute l’Amérique Latine.

L’autre temps fort de la journée est la visite tant attendue du Musée d’Art de Sao Paulo ! Aujourd’hui, l’entrée est gratuite pour tous les visiteurs 😊 tant mieux !! sauf que du fait de la gratuité, la ville entière s’est donnée rendez-vous. Après 3 heures de queue à discuter avec la jeunesse brésilienne, cela valait vraiment le détour. Comme nous l’avons écrit plus haut, São Paulo est réputé pour sa scène culturelle. Le musée d’art de São Paulo (MASP) comporte la plus grande collection d’art occidental d’Amérique latine. Nous avons été surpris de retrouver un grand nombre d’œuvres françaises, pour ne pas les citer Degas, Renoir… c’est le plus grand musée que nous ayons visité en Amérique latine…plus de 8000 œuvres d’art d’une dizaine de pays nous attendait. Nous avons trouvé les œuvres d’artistes qui ont marqué leur époque, notamment celles de Goya, Greco et Manet. Nul besoin de plan pour visiter la collection permanente du MASP, étant donné que tout est dans la même salle. On peut se sentir quelque peu perdu dans cette « forêt » de toiles célèbres. Curieusement, être perdu ici semble plus agréable que dérangeant. Cette liberté ludique proposée par le musée nous a bien plu !

Dans la soirée, nous avons déambuler sur l’avenue Paulista sous la pluie. L’avenue qui brillait de 1000 feux était dominée par une immense tour Eiffel !?! Un grand voyage nous attend demain et les 13h de décalage horaire qui se profilent risquent bien de laisser des traces…alors allons nous coucher !

Voilà, fin du chapitre Amérique Latine après 7 mois de voyages et de rencontres autour d’une 20aine de projets de permaculture : 20 000 km de bus, train, bateau et surtout de marche à pied ! Mais ce n’est évidemment pas fini 🙂

Retrouver la suite de vos aventures en Australie dans le prochain épisode,

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