PERMACULTURE FAMILY  —   SOIGNER LA TERRE SOIGNER LES HOMMES
VIDEO AUSTRALIE # Robin CLAYFIELD, 30 years living in Crystal Waters ECOVILLAGE, Conondale

VIDEO AUSTRALIE # Robin CLAYFIELD, 30 years living in Crystal Waters ECOVILLAGE, Conondale

Hi everybody,
Fin avril 2019, la Permaculture Family s’est immiscée dans la vie des habitants de l’Ecovillage Crystal Waters à Conondale près de Manely à 100km de Brisbane sur la côte Est australienne. Durant notre séjour, nous avons particulièrement échangé avec Robin CLAYFIELD qui vit dans l’Ecovillage depuis 31 ans avec sa fille et sa petite fille. Designer, formatrice et auteure de nombreux ouvrages, elle en est l’une des fondatrices. Avec passion, elle nous a raconté l’histoire du site qui a connu de nombreuses difficultés à ses débuts notamment juridique ! L’Etat australien (comme beaucoup d’Etat) n’encourage pas ce genre d’initiative qui échappe parfois « aux règles conventionnelles ». Pourtant, l’Ecovillage est une source d’innovation exemplaire qui inspirera l’Etat lui-même dans années plus tard dans ses propres choix d’avenir !!! Alors !?! Seulement 4 projets ont pu voir le jour dans l’Etat du Queensland, les autres restent en attente… Ici, l’expérience de Crystal Waters est plutôt réussie même s’il existe un turnover modéré. Les habitants que nous avons rencontrés sont plutôt enchantés et ne reviendraient pour rien en arrière. 

Conçu en 1983 par deux permaculteurs pionniers, l’Ecovillage accueille 85 familles (soit environ 250 personnes) intelligemment réparties sur 20 hectares de terrain. Le projet de l’époque consistait à permettre aux familles de vivre ensemble dans la nature. Aussi la communauté initiale a acheté 260 ha de pâturage pour vaches puis a aménagé de nombreux étangs, des routes goudronnées, l’installations de l’eau potable pour tous et même de l’électricité même si la plupart des habitants possèdent leurs propres panneaux solaires. Puis chaque famille s’est installée sur un morceau de terrain sans contrainte pour construire son habitat mobile, semi dur ou dur en fonction des moyens de chacun. Les habitants sont désormais propriétaires de leur maison et de leur terrain limité autour de la maison (maxi 2000 mètres carré). L’intérêt du projet réside dans l’espace commun qui appartient à tous : forêts, prairies, étangs, chemin, ainsi que toute la biodiversité du site. Grâce à la mise en place de la règle du No dogs/ No cats (pas de chiens, pas de chats), les animaux sauvages pullulent et notamment les kangourous qui sont partout dans notre champ de vision. Ils sont curieux et les enfants passeront beaucoup de temps à tenter de les apprivoiser comme le renard et le Petit Prince 😉. Le réveil matin sous la tente est magique avec les chants entremêlés des oiseaux exotiques.

De bons moments partagés. Merci à tous les habitants pour leur accueil chaleureux.

Plus d’infos sur https://crystalwaters.org.au/

Bon visionnage
N’hésitez pas à laisser un commentaire.

La Permaculture Family

#24# AUSTRALIE, de l’Ecovillage Crystal Waters à la Grande Barrière de Corail depuis Cairns, fin du road trip

#24# AUSTRALIE, de l’Ecovillage Crystal Waters à la Grande Barrière de Corail depuis Cairns, fin du road trip

Le 4 mai 2019

#24# AUSTRALIE, de l’Ecovillage Crystal Waters à la Grande Barrière de Corail depuis Cairns, fin du road trip

Hi everybody 😊

Nous quittons le joli village de Nimbin dans l’arrière-pays pour rejoindre la côte. Nous passons rapidement par la ville de Golden Coast qui s’étend sur 50 km avec ces building plantés dans le sable de Surfers Paradise. En 2006, Q1 était la plus haute tour d’habitation du monde avec 323 mètres de haut pour 80 étages !!! « La côte d’or » est donc un haut lieu du tourisme australien très bling bling mais sans intérêt pour nous 😊. Même si la plage est magnifique, nous passons notre chemin pour rejoindre Brisbane.

Brisbane, 3ème ville du pays

Capitale de l’Etat du Queensland, c’est la 3ème plus grande ville d’Australie avec 2,5 millions d’habitants. Resté longtemps dans l’ombre, Brisbane s’est considérablement développé dans les années 80 à l’occasion des Jeux du Commonwealth puis de l’Exposition Universelle (1988). Construite sur les méandres du fleuve du même nom, Brisbane évoque une métropole américaine avec son centre très dense où se mêlent bâtiments victoriens et tours de verre et de bétons, et ses banlieues très étendues, aux petites maisons en bois surélevées avec véranda et jardin ! Elle est désormais la ville la plus dynamique du pays avec son architecture moderne et notamment sa splendide plage artificielle publique et gratuite (!) en plein centre-ville au milieu du magnifique parc arboré South Bank Parklands. La visite gratuite 😉 du Queensland Art Gallery nous apprend beaucoup sur les artistes australiens et sur l’art aborigène. Les enfants participeront à un atelier de fabrication de colliers inspirés des techniques aborigènes. Avant de quitter la ville, un peu de sport pour les enfants avec une séance de tennis grandeur nature.

 

 

 

 

Crystal Waters, le plus ancien écovillage d’Australie, 1983

De Brisbane, nous reprenons la route pour rentrer dans les terres. Deux heures de petites routes de campagne dans les forêts et nous voilà à l’entrée du célèbre Ecovillage de Crystal Waters, le premier du genre en Australie. Conçu en 1983 par deux permaculteurs pionniers, l’Ecovillage accueille désormais 85 familles (soit environ 250 personnes) intelligemment réparties sur 20 hectares de terrain. Le projet de l’époque consistait à permettre aux familles de vivre ensemble dans la nature. Aussi, la communauté initiale a acheté 260 ha de pâturage à vaches puis a aménagé de nombreux étangs, des routes goudronnées, l’installation de l’eau potable pour tous et de l’électricité même si la plupart des habitants possèdent leurs propres panneaux solaires. Puis chaque famille s’est installée sur un morceau de terrain sans contrainte pour construire son habitat mobile, semi dur ou dur en fonction des moyens de chacun. Les habitants sont désormais propriétaires de leur maison et de leur terrain limité autour de l’habitat (maxi 2000 mètres carré). L’intérêt de projet réside dans l’espace commun qui appartient à tous : forêts, prairies, étangs, chemin, ainsi que toute la biodiversité du site. Grâce à la mise en place de la règle No dogs/ No cats (pas de chiens, pas de chats), les animaux sauvages pullulent et notamment les kangourous qui sont partout dans notre champ de vision. Ils sont curieux et les enfants passeront beaucoup de temps à tenter de les apprivoiser comme le renard et le Petit Prince 😉. Le réveil matin sous la tente est magique avec les chants entremêlés des nombreux oiseaux exotiques.

Nous passerons une journée avec Robin Clayfield, une des fondatrices de l’Ecovillage qui y vit depuis 31 ans avec sa fille et sa petite fille. Avec passion, elle nous a raconté l’histoire du site qui a connu de nombreuses difficultés à ses débuts notamment juridique ! L’Etat australien (comme beaucoup d’Etat) n’encourage pas ce genre d’initiative qui échappe parfois « aux règles conventionnelles ». Pourtant, l’Ecovillage est une source d’innovations exemplaires qui inspirera l’Etat lui-même dans années plus tard dans ses propres choix d’avenir !!! Alors !?! L’Etat du Queensland ne dispose que de 4 écovillages et de nombreux projets ne voient pas le jour malheureusement. Ici, l’expérience de Crystal Waters est plutôt réussie même s’il existe un turnover modéré. Les habitants que nous avons rencontrés sont plutôt enchantés et ne reviendraient pour rien en arrière : 50% de retraités, 30% d’Européens dont des Français, Allemands et Hollandais. Comble du hasard (ou pas !), le boulanger du village qui fabrique le pain une fois par semaine est un Français ayant vécu plusieurs années à Tamatave à Madagascar où nous avons également vécu de 2015 à 2018. Avec sa femme japonaise et leurs enfants, ils vivent paisiblement dans ce paradis loin de leurs activités d’avant ! Tous les habitants n’ont pas encore la possibilité de « vivre leur métier » au sein du village et la plupart des actifs ont un travail à l’extérieur tout en restant à l’intérieur !?! comme ce Français qui fait du « support » (assistance en ligne) pour une entreprise de logiciel informatique. Il doit résoudre les problèmes de 7 clients  simultanément en chat depuis ces 3 écrans d’ordinateur…tout cela au milieu des familles de kangourous médusés qui viennent broutés l’herbe de sa pelouse! Une autre famille avec leurs 6 enfants vivent ici depuis 3 ans dans plusieurs bâtiments fabriqués de leurs mains! Une population variée se côtoie donc au quotidien dans une harmonie plutôt sereine.

L’Ecovillage, c’est aussi se retrouver régulièrement lors de différentes activités : le café-bar-spectacle, les soirées à thème, la boulangerie, les jeux d’enfants dont les nombreuses tyroliennes dans les arbres et les instruments de musique géants recyclés…

Ce qui n’a pas encore été développé, c’est l’école pour la 50 aine d’enfants de 0 à 18 ans. Un projet d’éducation alternative est en cours.

Nous avons adoré cette immersion de 5 jours au sein de l’écovillage et de ses habitants aux passés divers et variés. C’est avec émotion que nous devons quitter les lieux pour continuer notre road trip sur la côte Est.

Prochainement notre vidéo en ligne de Robin Clayfield, 30 ans de vie au sein de l’Ecovillage Crystal Waters

Plus d’infos sur : https://crystalwaters.org.au/

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Noosa Heads, entre yacht et surfers !

Le cœur gros, nous nous éloignons de Crystal Waters, de sa nature et de ses kangourous. Direction la ville très huppée de Noosa Heads, rappelez-vous, nous sommes attendus à la marina de « Noosa » (pour les intimes…). Nous sommes invités à dormir sur le yacht de Allan, le père de notre nouvel ami Ted, le champion de surf de Lennox Heads ! Ville ultra chic, Noosa Heads est considérée comme le St-Tropez de l’Australie. Certains disent que c’est un lieu incontournable pour les vrais surfeurs. Nous voilà donc en mode bohème sur la marina. Il est 17H et le soleil décline doucement. Nous retrouvons Allan pied nu dans la petite crique de Noosa, il est venu nous chercher en bateau qui est vraiment petit, alors nous sommes déçus ! En fait ce bateau sert simplement à nous emmener vers le fameux yacht ! Nous sommes rassurés ! Nous voilà donc embarqués sur les flots avec nos sacs à dos et Allan que nous connaissons à peine ! Il a l’air très heureux de nous accueillir sur son navire alors il nous sert le champagne ! Malheureusement, il ne reste pas avec nous, il doit aller à une fête. Nous serons seuls tous les 4 sur le navire, c’est complètement dingue ! Une nuit dans une marina australienne, c’est juste fou ! Et puis, on prépare le repas du soir et on dîne dans la belle salle à manger du bateau. Vous vous en doutez, le moment est unique ! Bercés par les flots du Pacifique, nous nous endormons dans les cabines, la nuit est douce, la lune est pleine, nos rêves sont emprunts de sérénité.
Levés 6H, soleil et super petit déjeuner sur le pont ! Et voilà notre hôte qui nous amène le breakfast !! Programme de rêve pour la matinée, Allan souhaite nous faire découvrir une petite plage sauvage du coin. Trop de chance, on a un guide privé. L’eau est turquoise, la plage est déserte ! En Australie, toutes les plages sont pourvues de douches, alors on en profite pour se laver 😊.

Sur la route entre Rockampton et Airlie Beach

Une longue route nous attend pour arriver à notre destination finale : Cairns ! On traverse des paysages australiens auxquels nous ne nous attendions pas : les pins à perte de vue et des milliers d’hectares de cannes à sucre qui serviront à fabriquer l’éthanol. Première halte, après avoir roulé plusieurs heures, nous arrivons en pleine nuit à Rockhampton dans le Queensland. Tous les campings sont fermés, l’heure est au camping sauvage alors on décide de planter la tente sur une petite aire de repos. Le lendemain, en sortant de la tente, nous avons la bonne surprise de lire ce magnifique panneau WARNING qui indique clairement de ne pas trainer dans les parages pour cause de crocodiles dans la rivière à à peine 5 mètres de notre tente. Oupsss on a eu chaud ! Après le python, c’était le crocodile…
On démonte la tente sans trop s’attarder puis direction Airlie Beach et sa piscine naturelle qu’on appréciera au coucher du soleil avant de nous mettre à la recherche d’un camping. On décide de ne pas renouveler l’expérience du camping sauvage, enfin pas tout de suite ! On passera la nuit avec les backpackers du monde entier. L’ambiance est bonne au barbecue !

Cairns, la Grande Barrière de Corail

Notre arrivée à Cairns se teinte d’une petite nostalgie car dans 3 jours, nous quittons l’Australie après 3300 km de road trip ponctués de rencontres, de famille, de nature et de partage. Dans le même temps, nous sommes heureux car demain nous partons sur la grande barrière de corail ! Pour info, la grande barrière de corail se situe au Nord Est au large des côtes australiennes. C’est le plus grand espace corallien du monde : 400 espèces de coraux différentes, 1500 espèces de poissons, 4000 espèces de mollusques. Le spectacle est varié, la beauté des eaux extraordinaire. L’intérêt scientifique y est énorme ! C’est aussi l’habitat d’espèces menacées d’extinction. Comme le dugong et la grande tortue verte. A peine arrivée sur la petite île de Green Island, nous embarquons sur un bateau à fond de verre pour une première exploration des lieux ! C’était dingue, nous avons pu observer des centaines de poissons, des coraux et surtout (et ça, on n’en revient toujours pas…) un requin, bon il était petit mais quand même ! Puis nous partons en excursion snorkeling et là le miracle s’est accompli, nous avons vu une tortue toute verte, elle est là sous nos yeux médusés, elle est passée là, rien que pour nous…à la grande joie des enfants !

« Merci l’Océan, merci les poissons, merci les requins, merci les tortues, merci l’Australie ! C’est avec une immense émotion que nous te quittons. L’Asie éternelle nous appelle désormais ! »

 

 

 

 

La suite des aventures de la Permaculture Family en Asie dans le prochain épisode.

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See you,

La Permaculture Family

#23# AUSTRALIE, de Sydney à Nimbin, le berceau de la permaculture, début du road trip sur la côte Est.

#23# AUSTRALIE, de Sydney à Nimbin, le berceau de la permaculture, début du road trip sur la côte Est.

 Le 24 avril 2019

#23# AUSTRALIE, de Sydney à Nimbin, le berceau de la permaculture, début du road trip sur la côte Est.

Hi everybody 😊

Lundi, nous arrivons à reprendre un rythme normal : lever 7H30 ! La journée qui nous attend nous remplit d’appréhension car c’est aujourd’hui que commence le road trip avec la super voiture de location de Travellers Autobarn. Nous allons devoir redoubler de prudence ! Ici on conduit à gauche, Stef va devoir changer ses habitudes ! Après avoir gratté quelques rétroviseurs dans le parking, nous prenons la route vers le Nord Est.

 

 

 

Les Blue Mountains, les forêts magiques d’eucalyptus

Vers 11H, nous partons dans les Blue Mountains (les montagnes bleues). 3H de route pour accéder au site, pas facile de trouver le chemin et la confiance en nous ! Conduire en Australie, c’est juste dingue, on n’en revient pas, du coup on stresse ! On s’est trompé de route à de nombreuses reprises et puis à force de persévérance, on a trouvé le fameux village des Blue Mountains : Katoomba. Ce village est célèbre en raison de la vue grandiose qu’il offre sur 3 sublimes monts : les Three Sisters (les 3 Sœurs). On arrive pile pour le coucher du soleil. Il disparait doucement derrière les pitons taillés par l’érosion. C’est clair, le spectacle valait vraiment le détour !! Pendant 15 minutes, les reflets des Three Sisters évoluent de l’ocre au rouge. La nuit est là et nous ne savons pas du tout où dormir !  Finalement avec notre application, nous avons trouvé un « free camping », comprenez ici camping gratuit. C’est un endroit caché au cœur d’une forêt, plutôt précaire mais pour une nuit ce sera parfait ! On se souviendra longtemps de cet endroit car nous y avons rencontré plein de Français et plus particulièrement une famille qui était comment nous en mode tour du monde. Nos voisins font un feu de camps pour y griller des chamallows pour tous les enfants qui crient de joie. Une soirée géniale en compagnie de Français très sympas ! Nous avons parlé jusqu’à minuit à la lueur de nos lampes de poche : voyages, cultures, rencontres, coutumes locales furent nos thèmes partagés. Nous avions le point commun d’être des backpakers, comprenez ici ceux qui « voyagent en sac sur le dos de façon autonome et à peu de frais ».  Et puis contre toute attente, un froid glacial (5°C) s’est abattu sur le campement. Nous sommes les seuls en tente (les enfants dorment dans la tente et les parents dans la voiture). Tous les autres campeurs sont en van ou même en camping-car ! Ainsi nos nouveaux amis n’ont pas eu froid contrairement à nous, congelés dans notre sac de couchage ultra fin « spécial pays tropicaux 😊 ». On a même pensé à l’hypothermie vers 3h du matin !!! Réveil féérique dans la brume au cœur de la forêt. Dès 6H, les campeurs se préparent pour les excursions et nous aussi. Nous partons pour une excursion de 4H dans les Blue Mountains. Certains comparent ces roches majestueuses aux monts du Grand Canyon américain. Effectivement cette randonnée fût une merveilleuse plongée dans des ravins escarpés.

Newcastle, les retrouvailles d’Alexa avec ses cousines après 20 ans de séparation !

Alexa « 15H, on prend la route direction Newcastle ! Mon cœur se serre, je vais retrouver ma cousine Candilyne. Je ne l’ai pas vu depuis 20 ans. Un retour en enfance s’opère. Candilyne est la cousine avec laquelle j’ai le plus joué lorsque j’étais petite. Nous étions très proches et nous voyions à chaque vacance et puis un beau jour, elle a quitté la France et est partie vivre en Australie, le pays de son père. La dernière fois que je l’ai vue c’était en France pour son mariage… »

 » Comment décrire cette scène en étant fidèle à ce que j’ai ressenti ? Alors voilà, nous arrivons de nos deux jours de vadrouille (camping sauvage en montagne) en mode nomade : sac à dos, poussière, un peu claqués par la route ! Nous sommes maintenant dans la rue très huppée de ma cousine : villas type Hollywood à perte de vue ! Ils nous attendent, on se serre dans les bras l’une de l’autre, on rit et on pleure ! C’était pour moi un grand moment du tour du monde !  Et puis surtout Louis et Esteban rencontrent leurs cousins : Luca, 9 ans, Charlie, 11 ans et Maxxis 13 Ans. Moment de silence et voilà qu’ils jouent ensemble comme s’ils se connaissaient depuis toujours ! C’était une soirée géniale. La grande maison de Candi est sublime, un peu comme dans les films, blanche, immense, lumineuse, du grand luxe. Cela nous change de notre vie de bohème ! Vie de bohème que l’on aime tout de même. Mais des fois le confort c’est reposant. Pour nous, la maison de Candi et de son mari Raoul fut un parfait havre de paix. Nous avons été embarqués dans leur vie à plus de 1000 à l’heure : séance d’acuponcture pour Stéphane dans la clinique de Raoul qui est acuponcteur, une aubaine pour lui qui avait des douleurs au dos qui ont finalement disparu grâce aux aiguilles magiques 😊. Candilyne nous emmène dans les grandes boutiques de Newcastle entièrement dédiées au surf !! Cela faisait des mois que nous n’avons rien acheté. Mais en Australie, le surf c’est un peu comme une religion. Alors Louis et Stef changent de look !  Nous voilà près pour la session surf organisée par Candilyne, prêts à affronter la vague parfaite. Les 3 enfants de Candi font régulièrement des compétitions sportives alors le niveau est plutôt excellent ! Nous n’avons pas pu rivaliser mais c’était le meilleur moment du séjour ! Pique-nique dans le plus grand parc de la ville, nous y avons vu des koalas pour la première fois ! La fin de la journée est marquée par la venue de Georgiana, la petite sœur de Candilyne. Georgiana a deux enfants : Dali et Ruben. Merci à elle d’avoir fait cette longue route pour que nos enfants puissent se connaitre !  »

Nous remercions sincèrement Raoul et Candilyne pour leur accueil unique et chaleureux !

Surf attitude de Port Macquarie à Byron Bay

Nous reprenons la route direction Port Macquarie : sa plage, ses lifeguards, ses surfeurs et ses rochers. La visite de l’hôpital des koalas était très instructive. Le refuge accueille les koalas blessés et se dédie à leur protection. Chaque année, un grand nombre d’entre eux sont victimes d’accidents de voitures. Le refuge est assez petit mais la visite est captivante ! Nous avons lu non sans émotion l’histoire de chaque koala hospitalisé : accident de voiture, morsure de chiens, incendie, maladies…

Ce soir, nous avons rendez-vous à Lennox Heads (près de Byron Bay) avec un champion de surf australien, Ted (on n’en dira pas plus car il veut rester anonyme !) mais ça c’est une autre histoire! Il nous prête la dépendance de sa villa pour deux jours ! C’est déjà pas mal 🙂 ! Byron Bay est une petite bourgade entourée d’une forêt luxuriante. Ce luxueux village abrite une communauté d’artistes et de cultivateurs bio issue du mouvement hippie des années 1970 ! Là aussi les surfeurs affrontent les vagues, c’est le spot des surfeurs les plus expérimentés, semble-t-il ! Nous avons marché plus de 5 H  sur le sentier qui borde la forêt de l’Arakwal National Park. Nous avons grimpé tout en haut de la falaise, et là haut le panorama est juste extraordinaire : les vagues et les plages à perte de vue. Le phare de Byron Bay marque le point le plus à l’Est du continent australien, c’est le phare le plus puissant du pays, avec un faisceau portant à 27 Miles nautiques (50 km). Notre dernière soirée est marquée par notre rencontre avec Mike, le frère de Ted. Il est super heureux de rencontrer des Français qui font un tour du monde en passant par l’Australie ! Ainsi la conversation s’engage avec Mike. L’échange se conclut par une invitation sur son yatch à Noosa Heads ! Nous n’avions même pas envisagé de passer par là, mais là on change nos plans ! Une nuit sur un yatch cela ne se refuse pas !

Nous quittons l’autoroute de la côte pour empreinter les petites routes de campagne à l’intérieur du pays. Le paysage est très vallonné et la forêt s’épaissie. Sur notre chemin, nous piqueniquerons aux Minyon Falls, des chutes d’eau de plus de 100 mètres de hauteurs. Un spectacle incroyable dans une nature éblouissante ! La randonnée balisée nous mènera jusqu’en bas des chutes impressionnantes pour une baignade tourmentée ! C’est l’occasion d’observer la nature à l’état pure, les arbres remarquables, les papillons et surtout les oiseaux comme les magnifiques diamants de Gould aux étonnantes couleurs.

Nimbin, le village berceau de la permaculture

Puis nous continuons vers le légendaire village de Nimbin. Mais que s’y passe-t-il ? C’est en 1973 que tout commence dans cette petite bourgade à 780km de Sydney lors d’un festival rassemblant des étudiants, altermondialistes et hippies qui veulent changer le monde. Si la consommation du cannabis y est encore tolérée, la philosophie de vie est tournée vers la permaculture. De nombreux sites permaculturelles et communautés ont fleuries autour du village de Nimbin. Après la visite des boutiques d’artisanat et de healthy food en centre bourg, nous allons visiter à la sortie du village le site de Djanbung Gardens, une communauté tenue par Robyn FRANCIS depuis 1993 ! Robyn est professeure émérite en permaculture depuis près de 30 ans. Elle vient de fêter sa 150ème cession de Permaculture Design Course (PDC), la formation diplômante de 15 jours qu’elle a composé avec Bill Mollison (1928-2016), le co-fondateur de la permaculture au niveau mondial. C’est avec plaisir qu’elle nous fait visiter son site de 2,2 ha en perpétuel aménagement. Nous aurons aussi l’occasion de discuter avec des jeunes australiens en woofing* ainsi qu’avec des familles en quête d’un autre futur pour leurs enfants. Des idées ingénieuses pour dépenser moins d’eau, recycler les « déchets », produire des aliments sains…

Plus d’infos : https://permaculture.com.au/djanbung-gardens/

*Le néologisme « wwoofing » est formé à partir des initiales d’une association née en Angleterre en 1971 et baptisée WWOOF : World Wide Opportunities on Organic Farms. L’idée est simple : 1. il s’agit d’aider un exploitant agricole ou un éleveur bio dans ses travaux ; 2. en échange de cette aide, ce dernier se propose de vous accueillir chez lui, gratuitement : 1. vous bénéficiez de son gîte pour dormir ; 2. de sa nourriture ; 3. et vous partagez le quotidien d’un habitant à l’autre bout de la planète 🙂 .

De retour à notre aire de camping, Alexa se retrouve nez à nez avec un serpent qui est en train de se faufiler sous la tente des enfants! C’est un python carpet affamé de plus de 2 mètres en quête d’une proie vivante ! Alexa rentre en crise de panique car c’est sa phobie. La moitié du camping se précipite ! Pendant ce temps, Stéphane et la responsable des lieux tentent d’éloigner la bête qui ne semble pas vraiment effrayée par les hommes. Et pour cause, la responsable du site le connaît bien, elle nous montre même des photos de lui sur son portable !?! Le python habite dans le creux d’un grand arbre de la petite forêt qui jouxte le terrain de camping. Il part chasser régulièrement de jour comme de nuit. Très lentement, le serpent mettra plus de 30 minutes à s’éloigner de la tente. Un beau spectacle pour les enfants mais un cauchemar pour Alexa. Impossible pour elle de remettre un pied sur cette aire ni même de regarder l’endroit, ce qui nous oblige à déplacer la tente sur un autre emplacement moins collé à la petite forêt 😊. Plus de peur que de mal pour ce python non venimeux mais qui nous a tous vraiment impressionné par sa taille contrairement aux Australiens habitués à un tel spectacle !?!

La suite du road trip en Australie de la Permaculture Family dans le prochain épisode,

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La Permaculture Family

#22# AUSTRALIE, amazing Sydney

#22# AUSTRALIE, amazing Sydney

Le 15 avril 2019

#22# AUSTRALIE, amazing Sydney

Hi everybody 😊

5h du matin, le taxi nous dépose à l’aéroport de Sao Paulo au Brésil. C’est bien la fin de notre périple de 7 mois en Amérique Latine semé de rencontres inoubliables. Après une halte par Santiago du Chili, 19 heures de vol et 36 heures de voyage quand même, nous atterrissons enfin en Océanie. Une arrivée magique ! Peut-être la plus belle arrivée dans un pays ! Bon, un peu claqués par les 13H de décalage horaire. Autant d’heures, cela ne nous est jamais arrivé !!

Cette arrivée dans Sydney la nuit est juste dingue. A travers la fenêtre du taxi qui nous emmène à notre appartement, Sydney nous séduit au premier regard. Ce coup de foudre était inévitable. La baie que nous devinons dans la nuit noire paraît d’une étincelante beauté. Et puis, le taxi traverse le Harbour Bridge (nous l’avions vu dans des films et là nous sommes dessus !). Ce pont, tel un joyau précieux, brille de 1000 feux. On se met tous à applaudir dans le taxi ! Peut- être le chauffeur a-t-il pensé que nous étions fous ? Peu importe, nous étions si heureux de débarquer en Australie ! Pour Alexa, c’est un peu un rêve qui se réalise, celui de retrouver sa cousine Candyline qu’elle n’a pas vu depuis 20 ans !

Le taxi nous dépose dans la rue où nous logeons. Un endroit juste sublime. Petite déception quand même, nous n’avons même pas aperçu l’opéra emblématique de Sydney !  Et puis en arrivant devant notre porte, nous jetons un dernier coup d’œil derrière nous, et là tel un diamant surgit sous nos yeux l’Opéra ! Notre location est seulement à deux cents mètres de ce bijou blanc aux coques nacrées, une icône mondialement connue. Evidemment, nous dégainons l’appareil photo et puis on rentre se coucher, reprendre des forces, se reposer. Quatre jours de visites intenses de la ville nous attendent !

Contre toute attente, nous nous réveillons hyper en forme à 3H du matin ! C’est le jetlag qui commence. Que faire ? dans la famille, plus personne n’a envie de dormir ! Alors on prépare le petit déjeuner et les enfants se mettent à faire leurs devoirs ! Nous attendons avec impatience que le soleil se lève sur Sydney. Dans le même temps, nous sommes bien conscients que la fatigue risque de nous rattraper à un moment ou à un autre de la journée ! A 5h30 du matin, Esteban et Stéphane partent voir le lever de soleil sur l’Opéra, ils reviennent comblés.

Nous quittons l’appartement vers 7H du matin fin prêts à découvrir Sydney !

Première étape : traversée à pied du pont le Harbour Bridge. Nous dirions que c’est le symbole visuel de Sydney, à l’instar du Golden Gate Bridge de San Francisco ou du Tower Bridge de Londres. Nous sommes impressionnés par cette architecture métallique qui mesure 134 mètres de haut, 1149 m. de long et 49 m. de large, pour un poids de 53 000 tonnes !  La vue sur la baie de Sydney est majestueuse et turquoise. Le ballet de voiliers, de yachts, de catamarans qui se déroulent sous nos yeux, nous hypnotisent. Le spectacle est à la hauteur de ce que nous imaginions avec une vaporeuse clarté qui baigne de lumière les anses de la baie. Le spectacle est éblouissant ! Nous avions lu dans notre guide que la baie de Sydney était l’un des lieux les plus spectaculaire au monde. Nous confirmons. La baie nous a conquis !

Deuxième étape vers 9H du matin, nous précisons ici que nous ressentons tous les 4 les premiers signes de fatigue. Nous voilà donc dans le quartier des Rocks, l’ambiance y est londonienne ! C’est le plus vieux quartier de la ville, un dédale de ruelles pavées, d’impasses et de cours, de pubs historiques et d’anciens cottages ouvriers. C’est une plongée dans le passé colonial de la ville. Nous avons adoré !

Troisième étape : c’est le passage obligé au Musée d’Art contemporain de Sydney, on espère de tout notre cœur que les œuvres vont nous tenir éveillées. Nous rentrons dans le musée, nous sommes clairement atteints du syndrome du décalage horaire ! Le jetlag ou l’anarythmie circadienne (terme scientifique) rattrape Alexa qui s’endort sur le banc du musée ! Elle se réveille, il faut résister, visiter Sydney cela n’arrivera qu’une fois. Le musée valait vraiment le détour. Certains disent même que c’est la visite principale de Sydney ! Les œuvres sont une ode à l’art aborigène. Le MCA expose, collectionne et interprète l’art moderne et aborigène. Plus de 7000 œuvres d’artistes sont exposées. Ici l’art revêt toutes les  formes: sculptures, peintures, gravures, films, lithographies. Louis et Esteban ont couru de salles en salles, curieux, médusés. Certes certaines œuvres sont dérangeantes car elles évoquent le massacre des premiers peuples australiens. Mais il était de toute façon nécessaire d’évoquer avec nos fils l’histoire des aborigènes !  Il nous aura fallu deux heures et demi pour tout voir !

Quatrième étape : il est midi lorsque nous arrivons à l’observatoire de Sydney.  Le vieux bâtiment est juché sur jolie colline que nous avons escaladé malgré la fatigue et là nous avons découvert une super vue sur Sydney. Il faut se rendre à l’évidence, nous sommes en train de tomber amoureux de la ville ! Nous avons découvert un vrai observatoire astronomique et les enfants ne sont toujours pas fatigués ! Ils veulent tout voir ! Où vont-ils chercher l’énergie ? Ici les visiteurs du soir peuvent observer les étoiles et les planètes grâce à un télescope Schmidt-Cassegrain moderne de 40 centimètres et une lunette historique de 29 centimètres, construite en 1874.

14H, nous avons faim. Commence alors pour nous une marche interminable pour rejoindre le quartier chinois où nous souhaitons manger. Nous traversons les dizaines de tour de verre du Central Business District ! Ici les avenues rectilignes sont bordées des plus hauts gratte-ciels d’Australie. Vous l’aurez deviné, c’est le quartier du commerce et des affaires. Nous sommes loin de nos villages adorés d’Amérique latine !! Banques, grandes entreprises et groupes financiers internationaux ont ici leur siège pour l’Asie et le Pacifique. A l’ombre d’étincelants buildings de verre et d’acier se cachent aussi quelques beaux édifices coloniaux et églises en pierre, témoins architecturaux du passé. Nous voilà enfin aux portes de l’Asie : Chinatown s’offre à nous ! Les rues sont entièrement dédiées aux mets thaïlandais, chinois et japonais. Nous sommes épuisés, et avons à peine la force de manger ! Il est 16H mais pour notre horloge biologique, il est 4H du matin !

Aujourd’hui, c’est le grand jour, nous visitons l’Opéra. Nous l’avons vu, il est merveilleux. Ses grandes coquilles voûtées et entrelacées se dessinent dans le ciel bleu. L’Opéra a élu domicile sur une plateforme au milieu de l’eau tout près du Royal Botanic Gardens. Nous précisons ici que l’Opéra est une prouesse architecturale maintenant classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco ! Sa construction a duré plus de quatorze ans. Nous traversons maintenant le Royal Botanic Garden qui remonte à 1816. Il y là des pâturages, des potagers, des oiseaux : les perroquets – cacatoès à crètes huppées jaunes et des ibis cohabitent avec l’homme de façon très affectueuse ! Ici les arbres centenaires abritent les parterres de tulipes. Une serre tropicale luxuriante domine le jardin. La fatigue nous rattrape tous les 4 dès 15H ! Nous résistons et partons visiter l’Art Gallery of New South Wales. C’est un édifice majestueux de style classique. Ici l’art australien de l’époque coloniale est à l’honneur !

17H, nous clôturons la journée par la visite de la majestueuse cathédrale St Mary. Elle arbore un style néogothique époustouflant. Une ambiance mystique se dégage des rosaces, des gargouilles et des arcs-boutants. Le grés ocre de la ville donne à l’intérieur de la cathédrale une tonalité chaleureuse et feutrée. Nous ne trouverons pas de taxi et rentrerons à pied à notre appartement ! A 18H30 tout le monde dort !

Debout à 4H du matin, c’est mieux que rien, nous ressentons de moins en moins les effets du décalage horaire, il était temps ! Dimanche, c’est notre dernière journée à Sydney, on décide de faire comme tous les australiens : passer la journée à la plage. Nous voilà partis pour la plus mythique des plages australiennes : Bondi Beach. Là-bas, la baignade est fortement déconseillée, les courants sont très violents, seuls les surfeurs affrontent les vagues. Nous avons pu visiter la plus célèbre des piscines australiennes : l’icebergs club piscine. Ici, tout semble cool, la jeunesse et les surfeurs blonds sont à l’honneur. Ils sont venus chercher la vague parfaite !

La suite des aventures de la Permaculture Family dans le prochain épisode avec le début du road trip  sur la côte Est,

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La Permaculture Family