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#30# CHINE, amazing Beijing et la grande muraille

#30# CHINE, amazing Beijing et la grande muraille

Le 4 juillet 2019

#30# CHINE, amazing Beijing et la grande muraille

Ecrit en exclusivité par Dominique FAYET, la grand-mère maternelle de Louis & Esteban, qui nous a rejoint lors de notre passage à Pékin.

Nihao 😊

« La Chine, ça commence à Roissy T2. Toutes les inscriptions françaises sont doublées en chinois, sans parler des voyageurs pour Pékin à majorité chinoise. Je suis déjà loin. L’aéroport de Beijing est organisé remarquablement bien. Sans stress rapidement un taxi m’emporte pour Fanglia Hutong Allée du Nostalgia hôtel. Sitôt descendue, j’aperçois ma fille Alexa. Très émues, nous nous tombons dans les bras. Ça fait presque 10 mois qu’ils sont partis. Les retrouvailles sont joyeuses et le soir même Scott, un ami de la famille, qui habite à 5 minutes de notre hôtel ouvre une bouteille de champagne pour notre venue. Merci à lui pour ses conseils et son excellent barbecue partagé avec ses amis.

En voyage, la gastronomie fait partie incontournable des découvertes. L’Asie a toujours séduit nos palais. Que ce soit dans les restaurants populaires ou plus raffinés, tout nous enchante à part Esteban dont les papilles sont encore très sélectives. On nous « materne » à l’envie pour nous initier à certains savoir-faire. Les serveurs(euses) rient de nos maladresses et sont très attirés par les enfants. Toujours la bienveillance nous fait chaud au cœur. Le dernier jour, on déguste un sublime canard laqué. Surprenant aussi l’eau chaude citronnée servie en début de repas. Au début, on est rébarbatif puis on s’y fait mieux à la fin du séjour. J’aimais ce breuvage alors que la température du soir avoisine encore les 35℃.

L’hygiène dans les restaurants est un souci majeur enfin ce que l’on en voit : les serveurs portent devant leur bouche un plexiglas afin de protéger les plats d’éventuels postillons. Une révolution hygiéniste a également eu lieu dans la ville : pas un papier, pas de mégots, pas de déjection canine. En 10 jours, je n’ai vu ou entendu que 3 ou 4 cracheurs alors que l’on m’avait assuré que tous les chinois en étaient coutumiers ! Témoignage d’une hygiène irréprochable : des toilettes publiques à chaque coin de rue, certes peu intimistes mais très bien entretenues !

De multiples balayeurs(yeuses) en tenue blanche dans les parcs et jaune en ville arpentent les allées, les rues traquant le moindre détritus. De nombreuses mégapoles devraient s’en inspirer 😊. Les promenades restent agréables à travers les Hutongs au cœur de Beijing : anciens habitats de briques aux cours intérieures multiples permettant aux habitants de se retrouver et d’échanger sur tout et rien. Les entrées des maisons sont en quinconce afin d’empêcher les mauvais esprits d’y entrer. Il fallait y penser !

De ruelle en ruelle, nous avons admiré les portiques de bois peints couronnant des portes sang de bœufs cloutées ou non de gros. Boutons or derrière les échoppes, on aperçoit l’entrée de vieilles maisons non restaurées. Curieux, nous avons franchi le seuil de belles cours ombragées. Avec gentillesse, on nous informait : « excuse me, it’s private ». Nous n’avons fait aucune incursion dans les quartiers récents aux grandes tours et aperçu seulement de loin les bâtiments olympiques. Le métro ultra moderne confortable très propre n’a plus de secret pour nous. Louis, notre guide, y était comme un poisson dans l’eau. A toutes les entrées de station, les sacs passent au scanner. Comme partout en Chine, tout est efficacement réglé, ça va très vite malgré la densité de voyageurs quand on pense que Beijing à quand même 21 millions d’habitants.

Notre première visite fût évidemment la Place Tienanmen. Emus, nous avons observé une minute de silence poings serrés en hommage aux victimes de 1989. Des caméras partout ne nous empêchent pas de fredonner l’Internationale.

Chaque jour des sites emblématiques et merveilleux s’enchaînent nous laissant le soir fourbus mais comblés. La Cité Interdite. Obligés de réserver par Internet la veille, nous sommes prévenus, pas plus de 80 000 personnes journellement. En effet, la foule joyeuse nous oppresse un peu : 9990 pièces. Très peu sont accessibles. Les cours, les jardins s’enchaînent ainsi que les pavillons aux toits de tuiles vernissées bleues vertes ornées sur leurs arrêtes d’animaux mythiques. On se souvient alors du merveilleux film de Bertolucci sur le dernier empereur de la dynastie Quing : Pyoui.

Le Temple des Lamas et celui de Confucius nous racontent les religions et philosophies qui ont marqué avec le Taoïsme l’Empire Céleste. Nombreux sont les Chinois à s’incliner devant des statues, brûlant des bâtons d’encens. Mao doit se retourner dans sa tombe 😉.

Les 270 ha du Temple du Ciel sont un des lieux favoris des pékinois : jeux de cartes de landing, gymnastique au milieu de la roseraie : 3 dames d’un âge certain nous initient à un jeu de jambes délicat pour se renvoyer une balle ailée. Rires mêlés bons moments partagés.

Le lac du Parc Beihai : un enchantement dans les petits pavillons au bois peints. Au bord de l’eau, des danseurs folkloriques ou non évoluent pour notre plus grand plaisir. Certains mêmes nous ont invités à entrer dans la dance notamment des Ouigours aux costumes colorés.

L’année dernière, à Madagascar, nous avions parlé avec Louis et Esteban de la Grande Muraille et de son histoire à travers les siècles, de l’eau et du riz gluant qui servait de liant pour la chaux… Et nous avions rêvé d’y aller ensemble ! Et bien nous y « futent » à Mutianyu. En plein cagnard, nous avons arpenter le plus grand ouvrage humain. Emus, ébahis de cette muraille infranchissable aux envahisseurs, entourée de montagnes ! Les petits et Stéphane sont partis tels des chevaliers à l’assaut du premier col de la muraille me laissant à ma modeste condition de marcheuse essoufflée. Alexa, vaillante, est allée à mi-chemin de cette course folle 😉. Mais quel bonheur de se retrouver et de partager nos émotions et nos cris à la descente vertigineuse du téléphérique.

Pékin donne envie d’aller plus loin dans la découverte de cet « Empire du Milieu ». Sans doute les campagnes réservent d’autres aspects moins spectaculaires mais d’une réalité plus humaine encore

Un autre voyage alors ?

La suite des aventures de la Permaculture Family en Mongolie dans le prochain épisode.

N’hésitez pas à laisser vos commentaires,

See you,

La Permaculture Family

3 comments found

  1. Merci de nous faire partager ce magnifique voyage… Texte et photos, c est comme si on y était. Bravo à la petite famille et un coucou à Dominique qui a dû bien « kiffer » de vous retrouver. Grosses bises du Morbihan

  2. Sublime récit de Dominique, merci ! en effet, on s’y croirait ! vous avez décidément tous un super talent pour l’écriture ! les photos sont superbes aussi et pleines de sourires et de complicité !

  3. Si les chinois sont propres chez eux, ce n’est malheureusement pas le cas quand ils sont au laos en tant que touristes ou restaurateurs… et je les ai trouvé très méprisants envers les lao… peut être parce que le parti communiste chinois est le « grand frère « 

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